FORMATION : La Division Assistance Sociale et Service à la Communauté de la D2IPS et CorpsAfrica/Sénégal ont co-organisé un séminaire de formation online sur « Le Service à la Communauté et son importance sur le développement personnel et professionnel : exemple du modèle de CorpsAfrica ».
En collaboration avec CorpsAfrica/Sénégal, la Division Assistance Sociale et Service à la Communauté de la D2IPS a organisé, le vendredi 23 octobre 2020, un séminaire de formation online sur « Le Service à la Communauté et son importance sur le développement personnel et professionnel : exemple du modèle de CorpsAfrica » en destination de l’ensemble de la communauté universitaire. Messieurs Mamadou SARR, Abdou CISSE, respectivement Directeur et Coordonnateur des programmes et Madame Marème NDOUR, Directrice adjointe ont été parmi les facilitateurs.
En introduction, Madame Aminata Toure NGOM, représentant Madame Fatou Kamara SANGARE, Directrice de l’Innovation Scientifique, de l’Insertion, de la Prospective et du Service à la Communauté, est revenue sur le contexte d’érection du Service à la Communauté au Sénégal, en tant que troisième mission des universités après l’enseignement et la recherche et qu’elle a la charge de piloter en tant que Chef de division. Les actions civiques et citoyennes, les formations civiques et citoyennes et la vulgarisation des résultats constituent donc, selon elle, l’ossature du Service à la Communauté des universités et, d’où justement, l’organisation de ce séminaire de formation portant sur les opportunités qu’elle offre.
Prenant la parole, Madame Marème NDOUR, Directrice adjointe de CorpsAfrica/Sénégal et par ailleurs, alumni de l’UGB, a fait la présentation du modèle de CA/Sénégal qui a vu le jour au Sénégal en 2016, après le Maroc et le Malawi et qui a à ce jour pu investir soixante (60) communautés, en l’occurrence, rurales. Aussi, a-t-elle insisté sur le sens et les enjeux de l’engagement communautaire des jeunes, la différence entre bénévolat et volontariat, les différentes formes de volontariat, de communautés, etc. Il est ressorti aussi, à travers son intervention, que 70% des volontaires de CorpsAfrica proviennent de l’UGB.
Pour Monsieur Abdou CISSE, Coordonnateur de programmes de CA/Sénégal, le service communautaire est important dans la mesure où il permet une découverte de soi à travers l’endurance, l’adaptation/la réadaptation. C’est aussi une manière, toujours d’après lui, de matérialiser ce sentiment de reconnaissance citoyenne, de dette envers son université par exemple et aussi une opportunité de s’inculquer de valeurs comme la citoyenneté, le civisme, entre autres. D’où, en définitive, l’appel lancé aux étudiants à s’investir davantage dans le service communautaire, par Mamadou DIALLO, Président de l’Amicale des Alumni de CorpsAfrica/Sénégal.
Enfin, pour le Directeur de CorpsAfrica/Sénégal, Monsieur Mamadou SARR, toute la portée du service à la communauté, en tant qu’action sociale, repose particulièrement sur une collaboration horizontale et des valeurs comme l’empathie, c’est-à-dire la capacité de se mettre à la place de l’autre. Au-delà de l’approche inclusive et participative depuis la conception, la planification et la mise en œuvre du projet dont se pare le volontariat et le service communautaire, il y a en outre la mise en valeur des ressources endogènes des communautés d’accueil et l’autonomisation de ces dernières afin d’assurer la dynamique de changement. En conclusion, pour le Directeur de CA/Sénégal, le service communautaire permet au volontaire d’impacter positivement les communautés d’accueil en même temps qu’il se forge à travers la capacity-building, la community-building et les acquis personnels et professionnels qui en découlent.