Comme il est de tradition, l’Association des femmes du Rectorat célèbre chaque année le 08 mars, journée internationale dédiée aux droits des Femmes. Pour l’édition 2022, l’Association a organisé une conférence sur le thème de la Santé de la reproduction. Cette cérémonie s’est tenue au CEA MITIC, sous la présidence du Pr Abdoul Aziz NDIAYE, Directeur de l’UFR SEG, Représentant le Recteur empêché, et cela, en présence de tous les membres de l’Association des femmes du Rectorat, et des invités parmi lesquels figurent le Dr Ousmane THIAM, gynécologue et enseignant à l’UFR Science de la Santé et Mme Soda DIOUF sage-femme d’Etat. A cette occasion, le Docteur Sara NDIAYE a été choisi comme modérateur de la Conférence.
Au nom du Recteur, le Directeur de l’UFR SEG a donné le coup d’envoi de la Journée Internationale des droits de la femme, tout en remerciant l’Association des Femmes du Rectorat pour cette heureuse initiative qui participe à l’autonomisation de la femme.
Pour sa part, Mme MBODJ, Présidente de cette Association, a souhaité la bienvenue à tous ceux qui ont participé à cette cérémonie dédiée aux droits des femmes. Dans le même temps, elle a rendu un hommage mérité à toutes les femmes qui se sont soulevées contre les injustices, qui ont veillé au respect de leurs libertés et de leurs droits fondamentaux. Aussi, elle a salué les actions des femmes de l’UGB, et plus particulièrement leur engagement pour le fonctionnement de l’institution universitaire.
Par la suite, les conférenciers ont lancé la discussion portant sur le thème de la Santé de reproduction.
Il ressort clairement de leur propos que la santé reproductive présente un enjeu réel pour la société en général, et pour les femmes en particulier.
Dans cette optique, l’occasion est fort heureuse pour attirer l’attention du public sur la nécessité de procéder à des dépistages des cancers du sein et du col de l’utérus, afin de prévenir les maladies infectieuses, principales causes de mortalité prématurée des femmes en Afrique Subsaharienne, Les principaux facteurs de risque sont généralement d’ordre génétique, hormonal, histologique, ou encore liés au mode de vie (obésité, absence d’activités sportives). Par conséquent, il urge de vacciner entièrement près de 90% des filles âgées de 9 à 14 ans d’ici 2030, et de dépister 70% des sujets féminins de 30 à 69 ans.
De même, les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) ont été largement évoquées dans cette rencontre. Les IST ont une incidence directe sur la santé sexuelle et reproductive de la femme. Certes, il est difficile de changer les comportements, mais il existe des tests diagnostiques fiables et des traitements appropriés des IST.
La Journée Internationale des Droits de la femme a été clôturée à la salle de conférence Pr Galaye Dia sur des notes de musique jouées par Zoumba et son orchestre.