Dans le contexte de ses « 100 jours de commémoration du génocide rwandais », la Direction de l'Innovation Scientifique, de l'Insertion, de la Prospective et du Service à la Communauté (D2IPS), à travers la Division Assistance sociale et du Service à la Communauté, a organisé, le jeudi 28 avril 2022 à l’Amphithéâtre CRAC, une conférence autour du thème « Que s’est-il passé au Rwanda en 1994? ». Le professeur Babacar Dieng, Conseiller spécial du Recteur empêché, a présidé cette conférence animée par l’écrivain Boubacar Boris Diop, Kously Lamko, dramaturge, en présence de S.E.M Jean Pierre KARABARANGA, Ambassadeur du Rwanda au Sénégal, des étudiants et de la communauté rwandaise au Sénégal. Le Professeur Ibrahima Sarr a été choisi comme modérateur de cette conférence.
L’ouverture de la conférence a été marquée par l’observation d’une minute de silence en mémoire des victimes du génocide au Rwanda.
En prenant la parole, le Représentant du Recteur, Professeur Babacar DIENG, s’est dit honoré d’accueillir cet événement historique, tout en rappelant les liens forts qui unissent le Sénégal et le Rwanda. A ce titre, il souligne que ce génocide doit être gravé dans la mémoire collective pour servir de leçon au monde entier. D’ailleurs, il a profité de cette occasion pour lancer un appel à la fraternité, la cohésion sociale, et le vivre ensemble pour ériger un monde de paix.
Quant au conférencier, Boubacar Boris Diop, il a retracé l’historique de ce génocide qui remonte aux années 1960. A ce titre, il a rappelé l’universalisme du conflit rwandais, puisqu’il est propre à toute l’Afrique. « Nous avons un devoir de mémoire et de regard sur ce conflit pour éviter d’être condamner à le répéter » a-t-il déclaré.
Revenant sur les causes du génocide, à savoir le communautarisme, les idéologies génocidaires, le racisme ethnique, il a clairement indiqué que ces facteurs issus du colonialisme ont conduit ce conflit à son paroxysme.
Il ressort de son analyse que tous les peuples doivent tirés des leçons de ce conflit pour éviter qu’elle se répète à l’avenir.
Une série de questions- réponses entre les conférenciers et le public a mis fin à cette conférence.