L’UFR SEFS (Sciences de l’Education, de la Formation et du Sport) de l’Université Gaston Berger de Saint Louis et l’Université de Québec à Montréal (UQAM) en partenariat avec l’Inspection de l'Education et de la Formation (IEF) de St-Louis ont initié, ce mardi 28 novembre 2022, un séminaire de formation sur le thème « Enseigner et Apprendre par la robotique pédagogique ». Les écoles élémentaires Ousmane SOUMARE de la Langue de Barbarie, Président Abdou Diouf (ex-Emile SARR) et des jeunes filles Boubacar DIOP ont été enrôlées dans ce projet à vocation pédagogique. L’objectif visé est la mise en place d’un dispositif pour soutenir la formation continue des maîtres par des pratiques pédagogiques innovantes telle que l'intégration de la robotique pédagogique pour développer les compétences du 21e siècle chez les élèves sénégalais. Cette phase pilote est animée par Dr Mar Mbodj, enseignant-chercheurà l’UFR SEFS par ailleurs spécialiste en technologie éducative et Pr Raoul KAMGA (UQAM), et a vu la participation d’enseignants, de conseillers pédagogiques itinérants, et d’inspecteurs de l’élémentaire.
Ce projet de robotique pédagogique matérialise l’importance des nouvelles technologies, et surtout de l’intelligence artificielle pour l’avenir de notre système éducatif. « L’usage pédagogique de cette nouvelle technologie va permettre aux élèves d’acquérir les nouvelles compétences numériques du 21e siècle » a déclaré Pr KAMGA. De ce fait, cette initiative traduit la volonté de notre système éducatif de s’initier aux nouvelles pratiques pédagogiques. D’ailleurs, Pr Raoul KAMGA estime que cette formation va à la fois profiter aux élèves et aux enseignants en ce qu’ils franchissent un nouveau palier sur le plan pédagogique et humain. Du coup, il vise à développer des compétences scientifiques chez les élèves et leurs maîtres.
Quant au Dr Mar MBODJ, il s’est réjoui de cette collaboration qui participe à la mission de Service à la communauté de l’UGB. « Nous espérons élargir ce programme avant-gardiste à d’autres régions du Sénégal. A cet égard, il souligne que « les nouvelles innovations sont ouvertes à tous, leurs appropriations par la jeunesse sont un défi à relever pour l’avenir de notre système éducatif ». Sous ce rapport, cette phase pilote constitue un test permettant d’analyser la faisabilité de cette formation à l’échelle nationale. « Nous allons adapter ce système à son contexte, à l’effet de produire des résultats probants en programmation et en raisonnements complexes. » a-t-il déclaré.
Tout compte fait, des séances de formations pratiques et d’échanges entre les participants ont mis un terme à cet atelier.