Le Centre de Recherches sur la Critique Littéraire Africaine(CERCLA) a organisé, ce Lundi 23 janvier 2023 à l’amphi CRAC, un colloque international sur le thème « La littérature africaine à l’épreuve des récits de filiation : l’autofiction et le récit transpersonnel ». Ce conclave de deux jours a réuni une trentaine d’enseignants- chercheurs venus de 13 pays. Sous la présidence du directeur de l’UFR LSH, Professeur Magatte Ndiaye, cette activité scientifique a vu la participation du PER, de doctorants, d’étudiants, et des spécialistes de la question. La leçon inaugurale est prononcée par l’éminent Professeur Marc Quaghebeur, Président de l’Association Européenne d’Etudes Francophones(AEEF). L’objectif de ce conclave est de repenser la critique littéraire africaine à travers de nouvelles thématiques.
« Notre objectif est de rehausser le niveau de la recherche et de la formation à l’UGB, en particulier dans les écoles doctorales » a déclaré Pr Magatte Ndiaye, directeur de l’UFR LSH. A ce propos, il a réitéré son engagement à promouvoir la recherche en soutenant les laboratoires. Car, a-t-il poursuivi « la recherche est la pierre angulaire de l’excellence académique ». Ce colloque a été l’occasion pour les participants de réfléchir sur la place et l’importance de la littérature africaine dans la recherche scientifique internationale. En ce sens, des participants ont soulevé des questions sur des problématiques liées à une nouvelle critique littéraire, à l’effet d’enrichir et de valoriser la recherche africaine.
Le Pr Babou Diène, directeur du CERCLA, a rappelé que ce colloque est une vitrine pour le CERCLA qui souhaite renouveler l’approche de la critique littéraire en Afrique. « Nous avons voulu innover en matière de critique littéraire africaine en apportant des réflexions peu abordées » a-t-il déclaré. Pour le directeur du CERCLA, il s’agit de renouveler l’approche et les thématiques afin de sortir des sentiers battus. Le CERCLA a la volonté « d’apprendre et d’enseigner quelque chose de nouveau à ses étudiants et doctorants » en interrogeant les nouvelles pratiques des études littéraires africaines. La littérature africaine doit s’imprégner des nouvelles réalités et se forger une nouvelle identité, a souligné Pr Babou DIENE, précisant qu’« il est grand temps de s’interroger sur notre propre littérature ». A ce titre, il est du devoir de la nouvelle génération d’apporter des solutions aux défis de la critique littéraire. « Nous espérons que nos étudiants et doctorants vont tracer de nouvelles pistes dans la recherche » a lancé Pr Babou DIENE.
Des ateliers sur des axes relatifs au thème du colloque, animés par des doctorants, ont mis un terme à ce colloque.