L’OFNAC et l’UGB réfléchissent sur les méfaits de la corruption.

L’Office National de Lutte Contre la Fraude et la Corruption(OFNAC) en partenariat avec l’Université Gaston Berger de Saint Louis ont organisé conjointement un atelier d’échange et de renforcement de capacités sur les méfaits de la corruption. Ce panel présidé par le Pr Amsata Ndiaye, représentant le recteur empêché, s’est tenu à la Salle des Actes du rectorat en présence de Monsieur Saliou Diop, chef de la division veille et stratégie à L’OFNAC, du PER, du PATS et des étudiants.

« Grâce à ses acteurs, notamment les enseignants-chercheurs (PER) et les membres du PATS (administratif, technique et de service), l'université a un rôle primordial à jouer dans la lutte contre la corruption", a déclaré M. Diop, représentant le Président. A ce propos, ajoute-t-il, l’UGB doit sensibiliser, former la communauté universitaire au civisme, à la citoyenneté, à la transparence, à l’éthique, au leadership ainsi qu’au développement durable. « L’UGB doit mettre en place une charte d’éthique et de déontologie pour assainir son environnement et protéger ses acteurs des risques de corruption » a affirmé M. DIOP. 

Pour finir, il a exprimé son souhait de collaborer avec l’UGB pour introduire dans l’enseignement un module intitulé « lutte contre la corruption ».

Quant au Pr Amsata Ndiaye, conseiller spécial du recteur, il a noté que la corruption est omniprésente, notamment dans les universités qui sont des sociétés en miniatures. De ce point de vue, les tentations sont nombreuses et parfois dangereuses pour l’enseignement supérieur, et ses acteurs. Pour toutes ces raisons, il a plaidé pour une lutte efficace contre la corruption en jetant avec l’OFNAC, les bases d’une collaboration institutionnelle à l’effet de maîtriser ce fléau.  

Des panels sur les thèmes « rejet de la corruption par le changement de comportement : Approche socio-anthropologique » et « Quelle stratégie de prévention de la corruption en milieu universitaire ? » animés respectivement par les professeurs Saliou Ndour, enseignant-chercheur à l’UFR CRAC et Papa Sy, enseignant-chercheur à l’UFR SJP ont éclairé la lanterne de la communauté universitaire sur les causes et les conséquences de ce fléau.  

Cet atelier s’est terminé par des échanges fructueux avec le public et un point de presse.