A la veille de l’organisation des Premières Journées des Economistes Sénégalais prévues les 05, 06 et 07 décembre 2019 sur le thème : « Ressources extractives, pôles économiques et croissance inclusive au Sénégal », une équipe de la DCM est allée à la rencontre du Professeur El hadji Abdoul Aziz NDIAYE, Président du comité d’organisation de cette importante rencontre scientifique. Le Professeur NDIAYE est Maître de conférences agrégé à l’UFR des Sciences Economiques et de Gestion (UFR SEG) de l’UGB et par ailleurs Directeur du Laboratoire de Recherche en Economie de Saint-Louis (LARES).
DCM : Cette année, l’UGB organise la 1ière édition des journées des économistes sénégalais, pouvez-vous revenir sur cette activité scientifique ?
Pr NDIAYE : « Le Laboratoire de Recherche en Economie de Saint-Louis (LARES) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis organise les Premières journées des économistes sénégalais les 5, 6 et 7 décembre 2019 sur le thème : « Ressources extractives, pôles économiques et croissance inclusive au Sénégal ». Il faut préciser que la tenue annuelle de ces journées est née de la volonté de jeunes enseignants-chercheurs et de hauts cadres évoluant dans le domaine des sciences économiques de définir un espace où ils pourraient se retrouver pour échanger sur leurs travaux et les grandes questions qui interpellent la nation sénégalaise. Nous avons reçu, dans le cadre de ces journées, près d’une trentaine de communications réparties en six sessions précisant les différents axes du thème global. A ces six sessions techniques, il faut ajouter trois de vulgarisation dans lesquelles nous attendons des intervenants comme le Doyen, Professeur Moustapha KASSE, le Forum civil, l’ITIE, l’APIX, la CNES et le Ministre en charge du PSE. Au total, nous aurons neuf sessions réparties sur trois jours entre sessions sectorielles et plénières ».
DCM : Où en êtes-vous dans la préparation de cette grande rencontre ?
Pr NDIAYE : « La préparation de ces journées se déroule relativement bien. En effet, la plus part des supports de communication (banderoles, affiches et kit participant) ont été commandés et certains même déjà livrés. Les traiteurs ont également été sélectionnés et les lieux devant recevoir la manifestation déjà réservés. Quatre-vingt pour cent (80%) des intervenants ont déjà confirmé leur participation. Le seul point noir de la préparation reste le budget qui n’est pas encore totalement bouclé. Toutefois, nous espérons qu’avec l’appui des autorités universitaires et de nos partenaires, cette situation sera très vite dépassée ».
DCM : Qu’est ce qui, selon vous, justifie le choix de l’UGB pour organiser ces journées ?
Pr NDIAYE : « Le choix de Saint-Louis se justifie globalement par le leadership de l’Université Gaston Berger et en particulier du LARES en matière d’enseignement et de recherche en sciences économiques. Un leadership qui se matérialise à travers une participation remarquable des membres du LARES dans les débats économiques nationaux, voire internationaux et les brillants résultats engrangés lors des rencontres du CAMES ».
DCM : Quelle est, selon vous, la pertinence du choix du thème « Ressources extractives, pôles économiques et croissance inclusive au Sénégal » ?
Pr NDIAYE : « Le choix du thème trouve toute sa pertinence dans le fait que les économistes doivent participer au débat sur les enjeux économiques et sociaux de la découverte des ressources extractives, d’une part et l’importance des pôles économiques quant à l’atteinte d’une croissance inclusive, d’autre part ».
DCM : Que pourrait gagner l’université à travers l’organisation de ces rencontres ?
Pr NDIAYE : « L’organisation de ces journées pourrait permettre à l’Université Gaston Berger d’être davantage visible sur le plan national, voire international et de maintenir son leadership quant aux débats relatifs aux grandes questions interpellant la nation sénégalaise et le monde, en général ».
DCM : Quel rôle joue l’UGB dans la recherche et la formation sur l’économie au plan national et international ?
Pr NDIAYE : « L’Université Gaston Berger joue un rôle central quant à la formation et la recherche en Sciences Economiques pour au moins deux raisons. Premièrement, plus de quarante pour cent (40%) des nouvelles recrues des cinq dernières années dans les facultés de sciences économiques et de gestion du Sénégal proviennent de l’Université Gaston Berger. Deuxièmement, les brillants résultats obtenus par notre Université lors des derniers concours d’agrégation font que la plupart de nos collègues des autres universités manifestent le désir de se faire former à l’UGB ».
DCM : Votre mot de la fin ?
Pr NDIAYE : « J’invite vivement toute la communauté universitaire (PER, PATS et étudiants) à venir massivement échanger avec les économistes sénégalais sur les grandes questions qui interpellent notre nation et qui sont relatives à la découverte des ressources extractives, aux pôles économiques et à la croissance inclusive ».